Le bacon, les œufs et le tofu
- lesdouceursdastrid
- 25 juil. 2018
- 4 min de lecture
Depuis bientôt 9 mois je suis ce que j’appelle « presque » végétarienne. J’ai changé ma façon de me nourrir pour prendre d’avantage conscience de ma consommation de viande et souvent, je n’ai pas l’énergie de l’expliquer au gens, Mais aujourd’hui je prend mes seins en mains et je me lance...
Je dédie donc cet article à l’alimentation végétarienne, ma façon de la vivre, la raison de ce choix et, bien évidemment, quelques livres qui m’aident à cuisiner.
---- Je signale ici que j’exprime mon avis, que chacun est libre d’avoir un avis divergent et de me le communiquer de manière constructive---

La prise de conscience
Avant j’adorais la viande (je l’adore toujours), je ne pouvais me passer de boulettes, bacons, gras hamburgers… mais j’en mangeais tellement... TELLEMENT !! Manger autant de viande, ce n’est pas l’idéal pour un petit corps qui ne fait pas des masses de sport : ça donne souvent des problèmes de peau, des problèmes de digestion et tout ce qui y est lié de près ou de loin.
Déjà à ce moment-là, je savais que je n’avais pas besoin de manger autant de protéine animale. Le corps humain n’en a pas vraiment besoin. Et non, je ne veux pas entendre ce stupide argument : « Mais dans la viande, il y a des protéines qu’on ne trouve pas ailleurs ! » … Qui vous a dit ça ? Donnez-moi un article scientifique qui le prouve par A+B que ces protéines sont de 1. Introuvables ailleurs et de 2. Indispensables à mon corps.
En effet, l’idée de consommation de viande comme nous la voyons aujourd’hui est issus de l’après-guerre où le marketing à jouer sur les habitudes de consommations des gens en leur inculquant que consommer des animaux était essentiel à leur bonne santé (un peu comme le fait que les femmes doivent être belles, gentilles et femmes au foyer, m’voyez ?). Regardez au Moyen-Âge, les gens ne mangeaient quasi jamais de viandes (oui ils avaient des carences mais on sait maintenant que ce n’est pas à cause de la viande !)
Ensuite, l’industrie de la viande n’est pas ce qu’il y a de plus rose-bonbon… Vous avez certainement tous déjà vu des vidéos de petits poussins dans un hachoir ou de poules sales et malades collées les unes contre les autres et n’ayant jamais vu la lumière du jour, ou de ces veaux qu’on ne tue pas vraiment avant d’être découpés, et j’en passe… Cette réalité a fait son chemin dans mon cœur d’amie des animaux et j’en suis venue à la conclusion que je n’aimais pas soutenir cette industrie.

Ce qui m’amène au dernier point de ma prise de conscience.
Des produits locaux, d’artisans de la région, sont souvent meilleurs. En effet, les animaux sont généralement traités de manière plus « humaine ». En plus de cela, en achetant leur produit, on soutient le marché local, ce qui est important pour l’économie.
Prenez ces trois ingrédients, mélangez et laissez macérer pendant 23 ans et obtenez une prise de conscience.
En pratique
Évidemment, je n’ai pas changé mon alimentation du jour au lendemain. J’ai réfléchi, discuté avec des personnes végétariennes, avec des personnes qui basent leur alimentation sur le local, je me suis documentée (encore et toujours) sur mes possibilités.
J’ai donc décidé pour moi-même de me laisser un mois de transition. C’est-à-dire que pendant un mois, je me permettais encore des écarts, je mettais mon entourage au courant et me préparais mentalement.
Puis à la fin du mois, j’ai commencé à dire « Je suis végétarienne », parce que comment dire « Non, non, je ne mange pas cette viande-là, parce que je mange que des produits locaux » poliment ?
J’ai dressé une liste de critère pour choisir les viandes animales que je mangeais :
- Élevages locaux
- Savoir (de préférence voir) que les animaux sont en bonnes santé et sont bien traités
Elle est courte je sais, mais je n’ai pas besoin de plus
Depuis lors, je refuse tout aliment qui a nécessité la mort d’un animal (oui, le bouillon aussi), mais pas les produits laitiers, ni les œufs (et je fais exception pour les frites parce que… je ne saurais pas vivre sans !).
Après 9 mois, je dois dire que même si ce n’est pas facile tous les jours (sachant que la plupart des restos ne me laissent pas d’autre choix que de la salade et que le bacon me manque) je dois dire que je suis heureuse de mon choix. Je me sens mieux (j’ai même presque perdu du poids), j’ai conscience de ce que je mange, je me sens en paix avec moi-même. J’ai même réussi à sensibiliser mon entourage et ça, c’est une grande victoire, car qui plante une graine…
Mes livres

- Une véritable bible pour moi est le livre « Presque végétarien, moins de viandes plus de légumes » des éditions Marabout, 2016. Il reprend des recettes avec et sans viandes en expliquant à merveille les raisons d’être ou de ne pas être complètement végétarien.
- « 100 plats végétariens en 5 ingrédients » des éditions Ma petite cuisine Marabout, 2017. Ce petit livre simple à manier est génial quand, comme moi, on ne sait pas faire grand-chose de beaucoup d’ingrédients sophistiqués. Ici à chaque recette, il ne faut que 5 ingrédients pour des plats bons, sains et végétariens !
- « 200 recettes végétariennes » des éditions Ma petite cuisine Marabout, 2016.
Je pense pouvoir dire que, niveau livre de cuisine, je mets un énorme coup de cœur sur les éditions marabout !
Peace, love and tofu
- La folle
Pour en savoir plus...
- Sur la consommation de viande :
LANNEAU, Hadrien. "Histoire de la consommation de viande", 6 novembre 2015.
https://food.wtf/histoire-de-la-consommation-de-viande
- Sur le besoin de consommer de la viande :
DUMONT, Christiane. "Faut-il manger de la viande ?" Dans: Naturopatie Nord, le blog", 19 juin 2011.
https://www.naturopathie-nord.fr/blog/naturopathie/faut-il-manger-de-la-viande
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