Top 5 des livres de mon enfance

lesdouceursdastrid
29 juil. 2019
5 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 juil. 2019

Les souvenirs de ma petite enfance échappent à mon esprit (bref, je ne me souviens plus). Donc je vais vous parler de la fin de mon enfance et le début de mon adolescence (entre 10 et 15 ans environ), quand je me suis inscrite pour la première fois à la bibliothèque et que je lisais 10 livres par semaines ou presque.

1. La série "Le grimoire au rubis" de Béatrice Bottet

Je ne le dirai jamais assez mais j'ai adoré cette série quand j'avais 11-12 ans. Je l'ai littéralement dévorée. La saga est divisée en 3 cycle de 3 tomes. Ils se passent tous à différents moments du Moyen-Âge.

Couverture du Cycle 1, livre 1 que je trouve trop badass !

Dans le premier cycle, on suis Bertoul, un jeune musicien de compagnie qui, peu avant le décès de la châtelaine, est chargé de rapporter le Grimoire au Rubis à son propriétaire, à Paris. Il est ensuite chassé par le fils de la châtelaine après sa mort. Il rencontre sur son chemin Blanche, une jeune demoiselle qui essaye d'échapper à un mariage forcé orchestré par ses frères. Elle cherche à rejoindre Paris où vit sa marraine. Le Grimoire n'est pas en reste : il est très convoité et pas par des gentils, of course. Je n'en dit pas plus et vous laisse découvrir !

Cette série m'a beaucoup plu pour plusieurs raisons :

- La situation dans le Moyen-Âge, complètement différente des autres séries pour enfants/ados qui sont plutôt fantasy ou mondes futuristes/dystopies. L'époque est bien décrite et même le discours des personnages colle.

- Il y a plein de détails qui reviennent d'un cycle à l'autre et c'est chouette de les retrouver, comme les "easter eggs" dans les films Disney.

- Les personnages ont l'âge du lecteur et sont attachants. Chaque cycle a ses propres persos principaux et secondaires.

- Il y a de la magie... De manière plus discrète, mais elle reste au centre de l’histoire.

2. "La Princetta et le Capitaine" d'Anne-Laure Bondoux

Ce livre m'a trouvé (comme le suivant d'ailleurs). J'avais 13-14 ans et j'étais en mal de lecture. J'avais presque tout lu de la bibliothèque (c'était ce que je pensais) et je cherchais quelque chose à me mettre sous la dent, quelque chose qui puisse durer longtemps. "La princetta et le capitaine" était un des plus gros livres de la bibliothèque à ce moment-là. Je l'ai emprunté sans savoir à quoi m'attendre.

Et là, BAM ! L'histoire est est captivante, pleine de rebondissements et de cliffhangers ! On suit la princetta Malva de Galnicie qui fuit son mariage arrangé avec le Prince d'Andemark. Elle embarque pour mille et une aventures et croisera la route de l'étrange capitaine (de navire, pas de police) Orféus Mac Bott et son équipage. Ce voyage les emportera au bout du monde et au bout d'eux-mêmes.

Ce livre a l'avantage de ressembler à un conte de fées amélioré : pas de princesse à sauver, mais une princetta qui se sauve elle-même, qui vit des aventures, qui survit et qui aime. De plus, les rebondissements sont vraiment imprévisibles et on ne s'attend pas à la fin.

J'en garde un très bon souvenir et je rêve de pouvoir acheter le livre dans une belle édition.

"La princesse qui n'avait plus rien" de Shannon Hale

Ce livre-là aussi a été lu dans le désespoir de ne pas trouver de la lecture, comme le précédent. C'est aussi un gros pavé et il était bien caché dans les étagères de la bibliothèque. Un coup de hasard et aussi un coup de chance. Il m'a autant plu que "La princetta et le capitaine".

De nouveau, c'est un conte amélioré. La princesse Anidori-Kiladra, héritière du trône de Kildenrie, grandit avec sa tante qui lui apprend à parler aux oiseaux. Mais un jour, cette dernière est renvoyée et la mère d'Ani revient sur le devant de la scène. Ani doit se plier aux ordres de sa mère. Elle sera finalement trahie par les sien et laissée sans rien. Comment va-t-elle faire pour reconquérir la place et les droits qui lui sont dû ?

On est tout de suite plongé dans l'histoire et ses péripéties et malgré quelques longueurs, le récit reste attrayant. J'adore ce genre de livre qui mêle conte de fées, aventures, princesses pas neuneu mais courageuse et volontaire. Elles sont de vrais modèles pour la petite fille que j'étais. Elles me faisaient voyager, passer par un arc-en-ciel d'émotions différentes, elles me donnaient envie de découvrir toutes les contrées lointaines, fictives et non-fictives, les cultures. Elles me donnaient envie d'être moi aussi une princesse à la recherche ma propre vérité et de la justice.

La série "Mediator" de Meg Cabot

Meg Cabot était mon auteur jeunesse préférée de l'époque. J'ai lu presque tous ses livres, sauf les plus récents. Les séries "Le journal d'une princesse", "une irrésistible envie de...", "Missing", etc. et tous ses livres one-shot ont bercé mon enfance et début d'adolescence. (Vous commencez à me connaitre, je suis une grande romantique.)

L'histoire en gros, c'est Susannah qui aide les fantômes énervés à partir en paix. Elle sert de médiateur entre les fantôme et les êtres vivants. Elle est aidée par un gars-fantôme qui hante sa chambre, Jessie. Mais aider les fantômes ne se fait pas en un claquement des doigts... Ils sont souvent en colère et rêvent de vengeance. Susannah va donc se transformer en détective pour découvrir comment ils sont morts et pourquoi ils hantent toujours la terre.

J'ai choisi la série "Médiator" par rapport à ses autres livres pour plusieurs raisons :

- ce n'est PAS QUE une histoire d'amour (bon, il y en a quand même mais disons que le focus n'est pas dessus).

- le concept d'aider des fantômes en colère à trouver la paix me plaisait pas mal. À ce moment-là, je ne regardais pas encore "Ghost Whisperer".

- on est face à une super héroïne indépendance, lycéenne et faisant face à tous les petits désagréments liés à cet âge-là.

- les histoires sont un peu comme des enquêtes policières, la plus grosse (et celle servant de fil rouge à la série) étant de savoir qui est Jesse (ou Jessie? Je ne sais plus) et pourquoi il est mort...

- l'humour et le sarcasme sont présents en masse.

Les BD "Bob et Bobette", "Yoko Tsuno", "La patrouille des castor", "Papyrus" et encore plein d'autres

Je ne suis pas née dans un environnement rempli de bandes dessinées mais J'en ai dévorées pas mal. J'ai commencé par les séries de BD de mon père comprenant Tintin (un classique), la Patrouille des castor (une super découverte) et Yoko Tsuno (devenue depuis mon héroïne de BD préférée).

Puis j'ai continué à la bibliothèque où j'ai vidé les bacs de BD des séries en vogue à l'époque : Astérix (truculent), Papyrus (j'ai A-D-O-R-É et elle a déclenché ma passion sur l'Egypte et ses dieux), Natacha hôtesse de l'air (passionnant), Julie Claire et Cécile, le Marsupilami, Lucky Luke, Cédric, Les Tuniques bleues, Mélusine, Spirou et Fantasio, Benoît Brisefer et je pourrais encore continuer longtemps comme ça mais je vais m'arrêter et vous épargner. Puis chez ma tante et ma grand-mère, on s'occupait avec les Bob et Bobette, Boule et Bill, les Schtroumpfs, etc.

Maintenant, je n'en lit plus beaucoup, sauf quelques BD populaires jeunesses et des BD que je trouve esthétiquement belles comme la BD "Cœur de pierre" de Séverine Gauthier ou "Comme un garçon" de Jenny.

Les BD m'ont aussi indirectement menée à aimer les mangas (ma nouvelle passion dans le vie depuis quelques années déjà). Même si la BD et le manga ne sont pas les mêmes choses (le format, le dessin, la sérialisation, etc. sont différents), on peut les considérer semblables dans le fait qu'ils utilisent tous deux majoritairement les dessins/illustrations par rapport à l'écrit pour raconter une histoire.