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Lecture du mois - MARS 2019

  • Photo du rédacteur: lesdouceursdastrid
    lesdouceursdastrid
  • 11 avr. 2019
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 avr. 2019



En ce joli mois de mars... Mais qu'est-ce que je raconte, le mois de mars avait un super mauvais temps cette année ! Ce qui m'a permis de lire beaucoup, à ma plus grande joie. Du coup, plutôt que de vous faire mille... bon, j'exagère... dix articles différents, je vous réunis tout ici.


Après une panne de lecture de quelques mois, où je lisais sporadiquement quelques romans faciles et quelques mangas, parfois une BD. Mais ces jours sombres sont finis ! Me revoilà, back on tracks ! (J'ai aussi l'immense joie de faire beaucoup de trajets en train pour mon travail, donc ça me laisse du temps aussi.)


Commençons les présentations !


Côté romans...





"Le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal-aimé..." par Giulia Enders.


Ma critique de ce livre est disponible ici. J'en ai fait un article à part car j'avais pas mal de choses à dire à son sujet.








"Le passeur" de Lois Lowry


Ce livre me faisait de l’œil depuis longtemps, sans que je n'ai jamais eu l'occasion de vraiment le lire. Pour ceux qui n'ont pas été obligé de le lire pour l'école (comme moi *hahaha*), il parle de Jonas, un garçon de 11 ans qui vit dans une société bien différente de la nôtre, en totale autarcie. Personne ne choisit son destin, les individus ont un avenir tout tracé : à 8 ans, on reçoit son vélo ; à 12 ans, on leur dit quel sera leur métier ; etc. Et il y le "gardien de la mémoire", de l'histoire avant les communautés. Quand à Jonas, il est différent et ne sait pas encore ce qu'il attend.


"Le passeur" était une super lecture. On passe vite d'un fait à un autre et aucune description ne semble inutile. Le récit est écrit simplement mais les émotions sont bien mises en avant. Le thème de l'histoire m'a beaucoup plu aussi : une sorte d'utopie qui ne semble pas dangereuse mais... qui est en réalité une dystopie. Pas violente comme "Hunger Games" ou "1984" mais insidieuse : il n'y a plus de libre arbitre, plus d'individualité, de créativité ; juste un chemin tout tracé.


Le seul bémol à ce livre est sa fin ouverte. Personnellement, les fins ouvertes m'horripilent : je dois savoir ce qu'il va arriver ! Mais en même temps, la fin ouverte du "Passeur" fait réfléchir : a-t-il réussi? A-t-il rêvé? Est-ce que tout était réel?


Je conseille "Le Passeur" à toutes les personne intéressée par une lecture rapide mais qui fait réfléchir.


"Et Dieu se leva du pied gauche" d'Oren Miller


C'est à la Foire du Livre de Bruxelles, en février 2019, sur le stand des Editions de L'Homme Sans Nom, que j'ai été attiré par sa magnifique couverture. L'auteur était là également et a fait du bon boulot : elle m'a bien vendu son livre - elle m'a même vendu deux de ses livres ! - et me les a dédicacés.


L'enquête d'Évariste Fauconnier et son acolyte et disciple Isabeau est haletante : on essaye de rassembler des bouts qui ne semblent pas aller ensemble, on creuse, on tire sur chaque fil de la pelote, on les suit, où vont-ils nous mener?


Je découvre un duo d'enquêteurs particuliers, situé dans une époque particulière aussi (1951, l'après-guerre). J'ai été directement plongé dans leur monde. Le changement de narrateurs et de supports (journal intime, discours narratif, etc.) m'a beaucoup plu. On en apprend ainsi plus sur les coulisses, ce qu'on ne verrait pas dans un récit "normal"*.


L'auteur m'a dit que le lecteur pouvait trouver le coupable, que tout était donné dans le récit. J'ai fait des suppositions et j'étais sûre à 95% du coupable. La fin m'a énormément surprise. Une chouette lecture en somme !



"Le café des petits miracles" de Nicolas Barreau


Je suis tombée amoureuse du style d'écriture de Nicolas Barreau après son roman "LE sourire des femmes". Et je n'ai pas été déçue de cette nouvelle sortie.


"Le café des petits miracles" raconte l'histoire d’Éléonore, une timide et romantique étudiante à l'Université de Paris. Après un cœur brisé, elle décide de partir sur un coup de tête à Venise, sur les traces de sa grand-mère. Elle y soignera son chagrin d'amour et y rencontrera des personnes qui vont changer sa vie.


Un récit tout en douceur, qui se développe tranquillement au fil des pages.



"Le protocole de la crème anglaise : Prudence" de Gail Carriger


Gail Carriger est connue pour son style Steampunk* et c'est un genre que je n'avais jamais lu. J'ai voulu testé... et je n'ai personnellement pas vraiment aimé. J'ai mis quelques mois à finir ce livre.


L'histoire de Prudence, Rue pour les intimes, ne m'a pas enthousiasmée. Le contexte était difficile à mettre en place : époque victorienne, présence de loups-garous et de "ruches" de vampire. J'avais l'impression de tomber en plein milieu d'une série (et c'était le cas, car la série "Prudence" est la suite de la série "Le Protectorat de l’ombrelle" qui raconte l'histoire des parents de Rue).


Perdue, j'ai quand même avancé dans ma lecture. Le personnage de Rue m'a plu : elle est une métanaturelle, c'est-à-dire une personne qui peut voler la forme des autres (loup-garou, vampire, etc.) par simple contact de la peau la nuit. Elle est noble, mais rebelle et très excentrique... et riche, vu qu'elle hérite d'un dirigeable. Avec ce dernier, elle sera envoyée en Inde pour récupérer du thé volé. Mais ce qu'il l'attend là-bas va la mener dans des aventures incroyables.


Au fil du récit, on finit par s'habituer au genre, au monde et à la façon de penser des personnages. C'est à ce moment-là que ça devient drôle et intéressant. Les aventures loufoques de Rue tiennent en haleine et finissent en apothéose.


Je ne lirai plus du Steampunk avant un moment, mais c'était une expérience à faire au moins une fois dans ma vie. Je ne le regrette pas.



Section mangas...


"Romio VS Juliet" de Yousuke Kaneda


Un Roméo et Juliette (vous l'aviez deviné!) repris à la sauce manga. L'Académie Dalhia est un pensionnat fréquenté par deux nations ennemies: les Touwa dont le dortoir est dirigé par Romio Inuzuka et les West dont le dortoir est dirigé par Juliet Persia. Ces deux dortoirs sont toujours en train de se chercher des noises et leurs chefs se détestent ! Jusqu'au jour où Romio avoue ses sentiments à Juliet... mais leur relation doit restée secrète.


Un récit amusant, avec quelques scènes épiques et beaucoup de rebondissements !






"Perfect World" de Rie Aruga


Cette série, qui compte à ce jour 8 tomes et un film, est ma chouchoute. Je l'adore !


Perfect world raconte l'histoire de Tsugumi Kawama, une jeune décoratrice d'intérieur de 26 ans, qui retrouve son premier amour - jamais avoué - Itsuki Ayukawa. Mais le jeune lycéen basketteur est maintenant en fauteuil roulant, dû à un accident de la route. Tsugumi va sentir quelque chose en elle changer suite à cette rencontre.


Ce récit n'est pas rose, loin de là, mais il aborde la vie avec un handicap, du point de vue de celui qui l'a et de celui qui ne l'a pas. Les protagonistes vont s'aimer, se blesser, se réconcilier, vivre des moments difficiles ensemble, faire des rencontres, faire des choix. Une oeuvre dure et tendre à la fois... qui fait réfléchir et nous donne de l'espoir.


Les 4 premiers tomes de la série

"Globule : une vie de jeune lapin" de Mamemoyashi


"Globule, une vie de jeune lapin" est la suite de "Globule, une vie de lapin" de la même auteur. Elle nous explique comment se sont passé l'adoption et les premiers de vie avec son lapin aux yeux globuleux.


Une histoire simple, par strip de quelques cases, drôle et mignonne. On s'attache vite à l'auteur qui galère à comprendre comment vit un lapin et surtout à se faire aimer de lui et Globule, le lapin, un être imprévisible.


"Félin pour l'autre !" de Wataru Nadatani


Ce manga a gagné mon cœur parce que :

1. il parle de chat

2. j'adore le jeu de mots du titre

3. j'aime les chats


En gros, l'histoire tourne autour de Kensuke qui adore les chats mais ne peut pas les approcher (les chats ne l'aiment pas + ses sœurs y sont allergiques) et Tanako, une chatte de gouttière qu'il croise tous les matins. Son destin va basculer lorsque Tanako disparaît et qu'il rencontre un drôle de bonhomme, Jin Nekoya, un "maître-chat".


Le côté burlesque du manga est énorme et je me suis prise plusieurs fois à rigoler tout haut. Une lecture-détente comme je les aime.

Quel est votre bilan du mois de mars ?


Kiss, love and keep reading.


Astrid la Douce



*Par "normal", j'entend un récit raconté tout du long par le même narrateur et du même point de vue.


* Le steampunk est terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l’utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l’époque victorienne. Aujourd’hui le steampunk est considéré comme un esthétisme pouvant intéresser à la fois des œuvres littéraire fantastique, de fantasy, d’anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. D'après le blog "Le steampunk pour les nuls"

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